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Deb’ataya 7 _ Micro-finance

« Le rôle de la MICRO-FINANCE en tant qu’outil d’appui aux actions de développement »,

Le 23 avril 2013 les membres de la Plate-forme des ONG européennes se sont réunis au siège de l’ONG ACRA pour parler de micro-finance. Les protagonistes de cette septième édition du Deb’ataya ont été l’ONG ACRA (président de PFONGUE) et l’institution URMECS (Union Rurale des Mutuelles d’Epargne et de Crédit du Sénégal) qui pendant les 10 dernières années ont développé un partenariat.
Mlle Mara Alborghetti, chef de Projet Fondazioni4Africa, a présenté l’ONG ACRA et les résultats de son intervention dans le secteur de la Microfinance au Sénégal. Le directeur général de URMECS Monsieur El Hadji Moussa Diongue a déroulé un diaporama pour expliquer dans les détails l’activité de son institution, présenter l’offre des produits et services et discuter avec les invités au Deb’ataya sur les résultats obtenus et les perspectives. (Voir les fichiers joints)
Le débat a duré toute la matinée et tout le monde a participé activement.
Les ONG ont posé beaucoup de questions sur comment les organisations de Microfinance, qui deviennent de plus en plus grandes et importantes, peuvent garder en même temps leur contact direct avec les réalités locales et leur efficacité technique. Mr. Diongue a expliqué que le profil des institutions de Microfinance et celui des élus doit évoluer en parallèle avec le développement du contexte et que le contact avec les réalités locales est maintenu grâce surtout à la collaboration avec les mutuelles. Le rôle des organisations de Microfinance reste toujours différent de celui des banques grâce au suivi et l’accompagnement des projets dans leurs réalisations. Malgré la dimension et l’importance des chiffres d’affaires, la Microfinance garde un rôle complémentaire au système bancaire car les bénéficiaires du micro crédit sont normalement des sujets qui n’ont pas accès au crédit bancaire. Mr. Diongue a souligné comme sauvent on reproche au système de Microfinance d’utiliser des taux d’intérêt plus élevés que ceux du système bancaire sans prendre en considération que le taux déclaré par la banque ca n’est pas un taux global et qu’ il faut rajouter a ca toute une série de frais. Les institutions de Microfinance utilisent des taux globaux, ne demandent pas de garantie et surtout ils font un service d’accompagnement technique et suivi de chaque projet.
Cette rencontre a permis aux participants de mieux comprendre le rôle de la Microfinance et sa complémentarité par rapport au système bancaire. Plusieurs organisations ont exprimé un intérêt à développer des collaborations futures avec URMECS

Fait à Dakar,
Le 30 Avril 2013

Riccardo Carlotti
Permanente de la Plateforme
des ONG Européennes au Sénégal.